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TOUT CE QU'ON APPREND EN JOUANT !

                                                    Jeu de construction :  développer sa créativité
Les petits détruisent les tours montées par les parents pour affirmer leur domination sur des matériaux qu'ils maitrisent mal.  En grandissant, ils sont plus motivés par le but: voir l'édifice ou le casse-tête fini.  Les enfants apprennent aussi à gérer leur premiers échecs.  Grâce à des plans d'assemblage, ils s'entrainent à suivre des étapes dans l'ordre.  Sans modèle, ils se lancent des défis!

                                                 Jeu symbolique :  s’affirmer et faire des compromis
Quand ils jouent à la poupée, aux chevaliers, les petits nourrissent leur imaginaire et se familiarisent avec les codes de la vie.  Ainsi, ils recréent des scènes de la vie, trouvant des issues à des problèmes irrésolus (un conflit avec un ami etc.).  Ils s'affirment, font des compromis (qui met la robe rose? qui es le chef?). Selon plusieurs études, les enfants y jouant beaucoup sont plus empathiques.
                                   
                                                    Jeu de chahut :  
maitriser  ses émotions

Rien à voir avec une bagarre, qui peut mal tourner et ou les coups  fusent.  Dans ces fausses batailles, il n'y a ni gagnant ni perdant.  Ce type de jeu aide les plus jeunes à réguler leur impulsivité, à maitriser  les émotions de peur et de colère, mais également à contrôler  leur force afin de ne pas blesser l'autre.  Comme dans les jeux de poursuite (celui du chat et de la souris), les enfants préfèrent souvent se trouver en position de faiblesse, car celle-ci exige plus d'habileté.

                                                   Jeu de règles :  élaborer des stratégies
C'est à partir de leur entrée à l'école, que les enfants commencent à apprécier les jeux régis par des règles.  Ils les incitent à échafauder des stratégies e à faire preuve de logique autant que de sens moral.  Les jeux de carte comme les jeux de plateau les aident à faire preuve de logique autant que de sens moral.  Ils les aident à rester assis, à apprendre à jouer  chacun leur tour, à négocier, à s'entendre les uns avec les autres et à résoudre des problèmes.  Une préfiguration de la vie en société, avec ses contraintes et ses satisfactions.

                                          Jeu de coopération : se mettre à la place des autres
Passe à dix, balle au prisonnier, foot...Quand il s'agit d'une partie informelle ou chacun peut arrêter à tout moment suivre aveuglément les règles ne suffit pas.  Il fait se mettre à la place des autres.  Mieux vaut donc privilégier le plaisir du jeu que de celui de  gagner.  Les enfants doivent aussi modifier les règles pour s'adapter aux circonstances ; le terrain, le nombre de participants, le temps devant soi, et régler les conflits par l'argumentation.

                                        Jeu d'adresse :  éprouver son désir de compétition
À  la marelle ou aux billes, ces jeux sont à la fois un jeu de règles et un jeu d'adresse.  Selon le psychologue Jean Piaget, l'enfant commence à y jouer tout seul, puis vers 5-6 ans, il intègre peu à peu des partenaires.  Il se soumet alors à des consignes et met à l'épreuve son désir de compétition,  Enfin, vers l'âge de 11-12 ans, lui et ses camarade basculent vers la codification de ces règles, grâce à de longues discussions enflammées.

                                                   Jeu libre: devenir autonome
Faire des vagues dans la baignoire, sauter dans les flaques d'eau, ramasser des bâtons...l'enfant crée des jeux partout hélas réfrénés par les adultes, de peur qu'il  se blesse, mette du désordre ou par manque de temps.  C'est pourtant ainsi qu'il explore son environnement et devient autonome, notamment en plain air.  Plus globalement, des chercheurs ont montré que le jeu physique courir, sauter permet aux plus petits de mieux se concentrer pendant leurs tâches sédentaires.

 

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